Un étrange phénomène

La flèche de Diane n'avait en aucun cas été détruite par les lames, bien que Audric les ait vu rentrer en contact.

Non...les lames étaient passées à travers la flèche comme si de rien n'était. Les lames n'existaient donc pas !

Le Prieur était tombé dans le piège d'une solide illusion...Diane avait raison !

L'emprise du mur s'était quelque peu réduite, permettant au moine de bouger son bras un tant soit peu.
Il regarda à nouveau au fond du cadre, faisant abstraction des lames qui se rapprochaient encore. Il ne les craignait plus, les sachant inexistantes.

Guidé par une conviction inébranlable, il tenta à nouveau d'atteindre la fameuse poignée...

HRP: au cas où cette situation dégénère, faisons en sorte de faire comme un LDOELH....si c'est pas ça, on recommence. En effet, j'ai pas envie de perdre une partie quelconque de mon anatomie...

Alors qu’Audric et Diane d’evertuaient a trouver la solution de l’enigme, l’air commenca a se faire plus lourd. Un etange nuage de fumee s’echappait par le mur ou etait marque le mot verite auparavant. Passant par de fins traits qui formaient un rectangle dans la pierre, celle ci commenca a rendre l’air irrespirable…


Une fin douloureuse :

Dans l’autre monde

Alors qu’il regardait dans la lave, Chacan posa son regard sur un corps allonge sur une etrange pierre. Des inscriptions runiques l’ornaient.

- Que m’as tu fait ?
- Moi rien. C’est le destin qui t’a joue un tour avant meme que tu sois ne.
- Oui mais tu joues avec le destin des etres mortels comme une partie d’echecs et je t'ai toujours ete fidele. Mes actions ont toujours eu pour but de renforcer la foi et la reunification. Meme si je ne suis qu’un simple bucheron j’ai rendu possible la construction de nombre de nos bastions.
- Ah ! Voilà le point. Je suis le maitre du destin mais aussi son jouet. Ce que je fais forme le destin mais le destion m’a forme afin que je le fasse. Je ne peux t’expliquer cela. Tu vas bientôt disparaître, a quoi bon ?
- Que…
- Regarde toi encore.

A la vue de cette masse immobile, Chacan commenca a ressentir une douleur remonter son corps…

Sur Adept

Un cri terrifiant retentit. Resonant sur les murs de la caverne et s’echapant par les fissures, la tristesse, la melancolie envahirent le Coeur de tous les etres vivants sur plusieurs kilometres a la ronde.

Puis le silence… glacial. Un de ceux qui nous hantent la nuit, lorsqu’on est seul et que l’on eteint les torches, et qui tournent alors nos pensees vers ce sentiment d’insecurite, comme si quelquechose dans le noir attendait que vous fermiez l’oeil pour vous attaquer.

La foret qui se situait juste au dessus etait plongee dans le silence total. Plus aucune feuille ne bougeait, plus aucune branche ne subissait l’influence du vent, plus aucune brindille n’etait foulee. Elle attendait… comme si elle connaissait deja la suite de cette histoire, et cela ne fut l’affaire que de quelques secondes…

Tout d’abord un fremissement parcourut le sol, qui se transforma ensuite en un tremblement. La terre semblait s’ouvrir au monde exterieur. Des fissures apparaissaient au grand jour, leurs bords s’ecartant toujours un peu plus, la lumiere finit par percer l’obscurite de la caverne. Les rayons se rejoignaient au centre, sur un espece de socle de marbre ou reposait un tas de cendres.

Rechauffant celui ci, une mince fumee noire commenca a s’echapper et a tournoyer autour de l’autel. Tournoyant de plus en plus vite. Des braseros situtaient au bord de la caverne et qui jusqu'alors etaient eteints, commencerent a s’embraser puis a s’enflammer totalement. C’est alors qu’un mince filet de flammeches les relia deux par deux, formant un mur de feux entre les braseros.

La scene qui etait plongee dans un chaos des plus total, commencait a prendre forme. Alors que le pilier de cendres tournait de plus en plus vite, les flammes gagnerent en intensite. On pouvait remarquer alors que la forme dessinee par les braseros etait une etoile de feu.
Arrivee a une vitesse de rotation ahurissante, l’ombre perca le plafond, et monta au ciel aspirant les nuages et la vegetation avoisinante. Les flammes des braseros furent emportees par le vent cree par la force de rotation. Trois elements etaient reunis, il n’en manquait plus qu’un seul…

L'action sur le levier n'avait eu pour effet que de provoquer un léger crépitement dans les flammes de la cheminées.
Rien de bien important, sembla-t-il à Audric.

Le Prieur se décida donc de se concentrer sur tout autre chose. Il chercha du regard le second mot qui était apparut....

VERITE

Ce mot était inscrit sur l'un des murs de la cabane. Audric dit alors à Diane :

"Et bien ma chère Diane, allons voir ce que réserve ce mot-ci...J'espère juste que ce ne sera rien de dangereux."

Les deux personnes se dirigèrent alors vers le fameux mur où se trouvait le mot.

Diane ne cessait de harceler Audric de questions...Le prieur ne savait pas vraiment quoi lui répondre, étant lui-même dépassé par les événements...

"Et bien ma chère Diane, je ne sais pas. Mais vu que tout semble être redevenu comme avant, je crains le pire pour notre ami Chacan.

A priori, nous nous sommes montrés trop longs dans nos actes. Et Chacan en a payé le prix fort.

Mais est-il vraiment mort ? N'y a-t'il plus rien à tenter pour le sauver ?"

Le moine se dirige alors vers la porte qui donne sur l'extérieur