Un vieux monastere, perdu dans le desert...

Le monastere est vide depuis bien longtemps mais holantho traine parfois dans ses ruines

un jour, triste, il grava sur le mur de son ancien amphitheatre :

" Si une personne passe par ici, qu'elle se manifeste. Vous me manquez !

Holantho, le 17/08/09 "

" S u e pe so ne asse par ici, qu'ell se manife e. Vous e ma uez !

Hola tho, le 17/ /09 "

Et ben le temps passe vite, si vite...

" Que ces pierres soit béni! ainsi que l'âme qu'elles portent en elle!

Fanch alias Trimaro le 26/12/2011"

Quand Audric passa près des ruines de l'amphithéâtre, la première phrase avait presque disparu, effacée par le temps. Mais tout de même, la signature ne laissait guère de doute : Holantho !

C'est alors qu'une deuxième phrase plus bas attira l'attention du Prieur...

" Que ces pierres soit béni! ainsi que l'âme qu'elles portent en elle!

Fanch alias Trimaro le 26/12/2011"

Cette phrase avait été écrite moins d'un mois avant la visite d'Audric ! Comme quoi, certains nostalgiques du glorieux passé de la ligue passaient encore dans le coin.

Peut-être qu'un jour, la fameuse équipe serait réunie à nouveau ?

Des souvenirs plein la tête, Cassandross en avait. Il s'avançait maintenant d'un pas rapide en direction du monastère, ou plutôt de ce qu'il en restait désormais. Il savait qu'il ne trouverait que quelques ruines disséminées, ça-et-là. Pourtant, en arrivant devant ce qui fut jadis l'amphithéâtre, il eut une brusque poussée de joie. Ses amis, ses comparses d'il y a plus de six ans maintenant étaient toujours en vie, bien présents, là, ici, ou encore là-bas. Quelque part dans ce monde où chaque jour reste à écrire. Certains d'entre eux ont même laissé quelques mots, quelques phrases gravées à même la roche, preuve que la mémoire et le souvenir restent forts en ces lieux.

" Une pensée pour ces gens, mes compagnons de jeu, et une envie folle de les revoir, tous. De prendre de leurs nouvelles. "
Cassandross sourit à cette dernière idée qu'il savait impossible, cependant l'espoir était là, il résidait dans ces petits bouts de ruines gravés, impérissables, millénaires.

Bedonnant, tiraillé par la soif lors de cette chaude période et perdu dans mes pensées, le chemin qui m’amena jusque ici ne me dit rien.
Reconverti en colporteur j’erre ici et là au gré du temps, du vent et surtout des bourses bien remplis qui ne demandent qu’à être vidés de leur précieuses pièces.

Et puis…. Ce chemin, cette allée, ces arbres dissimulant un lieu de pierres qui m’était familier.

Serait-ce??
Non?!

Ohé!!! Ohééé!!!!

Rien que le vent et un petit espace pour poser mes bagages à l’ombre.
Restons ici quelques jours.
On ne sait jamais….