L'HISTOIRE DE SHINJOO (ne pas répondre svp)

(Dans le cadre du R.P. ceci est un document en cours d'écriture et susceptible de nombreuses modifications et retouches.
Je vous serai reconnaissant de ne pas répondre aux posts suivant. Afin de ne pas "poluer" ce précieux manuscrit, je me permet d'ouvrir une autre section où vous pourrez apporter vos commentaires, vos compléments d'informations, aussi. Merci de votre compréhension. Bonne lecture)
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Al fatigué par le travail et les année, s’assit au pied d’un arbre, près de la double muraille. La foret lui apporta un peu de fraîcheur, dans la fournaise de l’été. Il leva la tête, renifla l’air ambiant… Une odeur de grillade parvint a ses narines de centaure. A quelques lieux de là, frère Tarkan, préparait son repas, le seul repos dans son travail de bâtisseur. Il n’osa s’approcher de peur de le déranger. Al fit de même. Une heure plus tard, il s’accordât un long temps de méditation….
Il en avait l’habitude, car depuis de nombreuses années, il vivait en « solitaire » dans l’immense forêt. Il établissait un campement de fortune qu’il montait et démontait au fil des travaux, et de sa route. Il ne se séparait jamais, également, de quelques instruments précieux : un grand parchemin divisé en plusieurs feuillets, couverts de notes diverses ; un compas, une équerre, quelques crayons…. A la fin de sa méditation, il prit un feuillet vierge, un crayon, et se plongeât dans un passé déjà lointain qu’il couchât sur le papier. Il voulait raconter (maladroitement certes) l’histoire de Shinjoo, afin qu’elle ne se perde dans la nuit des temps…….

Nous sommes en l an de grâce 66. Le Baron et la Baronne De Miranda s apprêtent à vivre un grand jour. Ils portent sur les front baptismaux leur troisième fils. Il s appelle désormais Alexandre, Gontran, Arnaud de Miranda. Plus tard il sera surnommé plus communément Al.
Mon enfance se passe sans trop de problèmes. Je consacre le plus clair de mon temps à jouer ou étudier avec mes frères dans l immense bibliothèque du château fortifié, héritage d une famille d ascendance Espagnole et mauresque. D ailleurs, on me dira plus tard, que j ai gardé des traits et le caractère de ces deux races : la fierté et l honneur seront toujours en moi !
An de grâce 81. Ma 15e année allait revêtir une importance particulière dans ma vie. Nous sommes aux portes d une guerre sanglantes , mais je ne m en soucie guère ! Mes pensées me portent plus souvent vers la belle Aurore de Mirepoix, fille du Seigneur voisin de nos terres. Un soir, à la nuit tombante, nous nous sommes rencontrés fortuitement. Très vite nous avons sympathisé dans un coin de parc désert, sur ses terres.
Un soir d été, assis sur un tronc d arbre, je me décidais à lui déclarer timidement ma flamme. :
Il y a longtemps déjà que ma muse s est envolée,
Mais un jour, par enchantement, elle est revenue;
légère et timide, à peine entrevue.
Mon Etre palpite de joie de l avoir retrouvée.
Lorsque bien souvent mon esprit s égare
A la recherche de mes souvenirs,
Rangés ou perdus dans mon coeur qui soupire;
Tu arrives, tu es là sans crier gare.
Entre nous s établit de longs silences...
Oh ! Ma douce muse, ma "soeur",
Oserai-je un jour t ouvrir mon coeur !
Oserai-je t avouer mes secrètes espérances !
Oui, tu es là discrète et attentive,
mais je n ose encore prononcer ton Nom;
Et pourtant nous devons briser nos hésitations
Pour partager la vie comme une source vive.

Hélas à quelques semaines de nos fiançailles, la guerre nous sépara. Les hommes en folie avaient détruit notre château, notre royaume. Une partie de ma famille fut décimée. Je me retrouvais orphelin. Je fus recueilli un temps par un vieux seigneur qui m enseigna le maniement des armes et les codes d honneur. Par lui, je devins chevalier.
Un soir,l âme en peine et traversant une forêt immense je fut capturé par une troupes des nains, dirigés par un drow. Ils me firent boire un breuvage étrange. Dans mon délire retentit plusieurs fois le poème suivant :
Sur un fond de musique psychédélique
Je sombre en rêves féeriques....
Mon corps, mon esprit s effacent doucement
Mes pas hésitants m entraînent lentement;
S enfoncent peu à peu dans le silence;
Je débouche dans une salle immense.
Salle souterraine, où je perçois le son cristallin
D une goutte qui tombe sans fin.
J avance comme un pauvre somnambule,
Voyant au plafond quelques bulles
mêlé à des insectes qui fourmillent,
Aussitôt dévorés par des volatiles.
Sur fond d une douce et belle musique
Dun orgue jouant une complainte mélancolique.
Aux parois striées, creusées sans douceur,
Des spots diffusent d étranges couleurs.
Des personnages marchent, se croisent sans cesse,
Ils paraissent irréels et chantent avec tendresse.
Deux de ces "anges" me prennent la main,
Et m entraînent en chantant vers d autres chemins.
Puis, ils s éloignent sans moi, aussitôt remplacés,
Par des guerriers aux tridents d acier,
Qui me conduisent dans une odeur de souffre,
Vers une porte débouchant sur un gouffre...
Drapé dans une sorte de linceul.
Au coeur d une forêt immense de profondeur,
Je m enfonce toujours dans cette noirceur,
peuplée d une multitude de bruits persistants;
Mes pas sont de plus en plus hésitants.
Mes mains moites et glacées tremblent d émotion.
Mon coeur est secoué de folles palpitations.
Dans un tunnel sans fin et inconnu
Des sons bizarres me sont parvenus.
Musique entrecoupée de cris, de hurlements;
Et pour couronner le tout, le grondement du vent.
Vent de panique, de terreur, de folie,
Qui pousse un vol de corbeaux dans la nuit.
Dans cette lutte les animaux sont harassés,
Une pauvre chouette s envole et s abat terrassée.
Des cris aigus s élèvent et se suivent
Mille fois répétés par l étroite coursives.
Et toujours en suspend lodeur du souffre,
Me prend à la gorge et m étouffe.
Avec effort, je brise la parois; je respire.
Des flashs multicolores sortent de cet enfer,
Je vais partir pour un nouveau transfert...
Puis lentement tout s efface en douceur,
Mon corps flotte et quitte les profondeurs;
Il retrouve la lumière, la salle aux gouttelettes;
Il a quitté la peur, les cris et les squelettes.
De nouveau il est accueilli par les "anges"
Toujours escortés de musiques et de chants étranges,
Chants mi-rythmiques, mi folkloriques, parfois célestes,
Avec pour toile de fond des paysages rupestres.
Est-ce un monde meilleur;
ou la haine fait place au bonheur ?

Après une longue période de sommeil, je me retrouvais dans un monde inconnu : le monde d ADEPT. J’étais donc condamné à errer sur ces immenses étendus désertiques. Après une longue marche,(et la rencontre d un mage qui me transforma en centaure) je me retrouve au Conseil du Bosquet : ma première communauté. J espère pouvoir mettre à son service mes talents de bâtisseur et de diplomatie.
Mais, depuis que je suis centaure, des questions se posent à mon esprit :
Vais-je m établir définitivement sur ce Royaume ? Pourrais-je assouvir de temps à autre ma soif d aventure, de voyages, de découvertes, de service à d autres communauté ? Seuls les Dieux pourraient répondre....

(A suivre...)