Une ombre sans vergogne...

Non loin de la tarvene du monastère, il régnait en maitre sur le silence de ses pas lourds et son arme pesante. Il marchait décider tenant son fourreau fermement. Des vagues de sables se mouvait une ombre, une fois devant l'entrée de la taverne, il hésita quelque instant et ramena avec lui une légère brise d'hiver dans la vaste et joyeuse taverne. Voyant certains moines nager dans leur grand verre écumant de boisson quelque peu jouissante, il s'assit commandant un verre de lait au serveur funembuliste à ses heures quand l'heure de fermeture était presque faite, il servit l'homme armer qui fit un signe de la tête montrant sa reconnaissance. Quelques instants passèrent et Raijin commençait à avoir le sourire au lèvre. L'entrain jovial du monastère qui régnait dans cette taverne lui remémoraient de promptes et heureux souvenirs. C'est alors qu'il aperçut Diane De Silvae, sourcière pleine de ressources (dsl vieux jeux de mot ) qui patientait à une table attendant sûrement l'arrivée de quelqu'un. Il se leva s'approcha d'un pas assuré de la table, et dit à la jeune damoiseau:

"Bien le bonjour, Dame Diane De Silvae, je ne pense pas que vous n'avez plus un souvenir de ma présence il y a quelques années au monastère, mais je vous salue tout de même. Vous passerez le bonjour à Audric, car je ne l'ai pas trouvé apparement il n'est pas là ou alors il se fait attendre."

Diane, les yeux dans le vague, attendait Audric qui, suite à un pari qu'elle avait gagné, devait lui payer un coup à boire...
Elle commençait même à croire qu'il l'avait oubliée... Lorsque un étranger entra. Un étranger... Non, pas vraiment. Cet homme lui rappelait quelqu'un. Elle réfléchissait à où et quand elle avait bien pu le rencontrer quand il l'aborda.
Il la connaissait et connaissait également Audric.

Bonjour à vous, messire... Je me souviens que très vaguement de vous. Cela doit faire plusieurs années, non ?
Normalement, Audric ne devrait plus tarder... Cela ne fait que 3/4 d'heure que je l'attends et ce n'est pas dans ses habitudes. Prenez un siège et asseyez-vous. Vous boirez bien quelque chose ?
.

Elle se souvenait vaguement de lui se qui le satisfaisait, montrant que son passage n'a pas été vint. Il s'assit à côté de Dame Diane De Silvae.

"Normalement, Audric ne devrait plus tarder... Cela ne fait que 3/4 d'heure que je l'attends et ce n'est pas dans ses habitudes. Prenez un siège et asseyez-vous. Vous boirez bien quelque chose ?
"

"Et bien alcool doux me ferai le plus grand à dire vrai. Et c'est que voir sire Audric en retardme laisse perplexe, lui qui a toujours gardé une image droite et responsable."

Presque une heure.....cela faisait presque une heure de retard ! Audric hâta le pas.
Enfin, il arriva en vue de l'auberge du Monastère. Il entra précipitemment et chercha du regard où Diane pouvait se trouver.

Comme à son habitude, celle-ci se trouvait prés de la gigantesque cheminée...Un humain à ses côtés. Un humain que Audric reconnaissait trés bien. Il alla à leur rencontre.

"Bien le bonsoir, Diane. Bien le bonsoir, Raijin.
Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter mes excuses pour cette attente. A Diane En effet, j'ai dû soigner les nombreuses blessures que ce sacré barbare avait fait subir à Takhan et Ondeline. Merci pour ton aide, Diane, soit dit en passant. Il n'est maintenant plus qu'un mauvais souvenir."

Il s'assit donc à son tour et demanda à ses compagnons ce qu'il voulaient boire. Ceci fait, il hèla l'aubergiste...

"Hola, mon brave. Ce soir, c'est pour moi. J'ai perdu un pari et il faut m'y tenir !
Ce sera donc un verre d'Hydromel pour mon ami et deux thés verts pour Diane et moi."

Aprés avoir envoyé un sourire complice à Diane, il se retourna vers Raijin

"Alors, Raijin, mon vieil ami...Que nous vaut donc l'honneur de ta visite parmi nous ?"

Diane, prenant sa tasse de thé, observait Raijin...

Raijin ! Bien sûr... Tu dois reconnaître que tu as quand même vieilli... Depuis le temps !

Alors, c'est vrai ça ! Qu'elle est la raison de ta visite ? Ça fait longtemps que nous n'avions plus de nouvelle !

Et, heu... Comment il s'appelait... Ha oui ! Saryon ! Qu'est-il devenu lui aussi ?

Diane rajouta deux morceaux de sucre dans son thé... Attendant les réactions de cette vieille connaissance.

Raijin soupira. Une douleur commença à ronger son coeur...C'était assez dur de se rappeler des souvenirs qu'il mit du temps à oublier... Pour outrepasser ce léger desarroi il avala cul sec un verre emplit d'eau de vie, ce qui lui remit les idées en place.

"Saryon est... enfin je vais tou vous comter depuis le début. Il était éperduement amoureux de Dame Alvéola, et Tarkhan brisa tous ses espoirs, de jour en jour sans le montrer à personne sauf à moi il se noyait dans son amertume. Et un soir je suis allé le rendre visite dans sa maison et il n'y était plus enfin, je n'entendais plus son souffle plutôt, il était là avec une lettre d'adieu dans les mains. Remerciant tout ce que le monastère lui avait apporté et les préceptes que je lui avais enseigné sur la vengeance qui ne servait à rien etc...Maintenant Audric mon dessein est d'ameuter des braves autour de moi, mais attention pas des jeunes d'à peine une quinzaine d'années, j'essaie d'amener à moi des gens forts maitrisant particulièrement bien leurs capacités par exemple à chasser soigner. Et je compte si vous m'en donnez la permission de venir accompagner des ces gens pour enrichir le monastère de vie. Pour ma part je réintègrerai le monastère dans la guilde des rônins si elle est toujours, pour y être un inquisiteur de Taps. Sinon j'ai des nouveaux préceptes que j'insufle à ma faction:
-Mon épée défend les démunis.
-Mon bouclier protège les faibles.
-Ma bouche méprise le mensonge.
-Et ma colère se joue du malin qui ose l'atteindre."

Puis Raijin attendit la réponse de ses interlocuteurs plonger dans leur boisson. Alors il fit de même et reprit d'autres verres d'eau de vie troublant peu à peu sa vision et ses sens.

Une fois une gorgée de thé avalée, Audric répondit à Raijin...

"Et bien je ne savais pas, pour le malheureux Saryon. J'avais bien été mis au courant de sa mort, mais j'ignorais les sentiments qu'il avait pour Alvéola.

Un silence, comme pour respecter l'absence du défunt

Pour ce qui est de ton projet de revenir avec d'autres personnes d'expérience, il est bien entendu que je ne peux que cautionner cela. Le Monastère, bien que trés animé, a besoin d'encore plus de monde motivé.

Et oui, cette Guilde existe toujours, mais plus sous le même nom. A présent, elle porte le nom de guilde des Samouraïs. Et tu seras libre de l'intégrer et de te placer donc sous les ordres de son responsable, j'ai nommé LULITE.

Si c'est bien cela que tu désires, bien entendu..."

Le moine décide alors de reprendre une gorgée du liquide chaud

Diane était triste pour Saryon. Mais, qui sait... Peut-être reviendra-t-il un jour parmi le monde des vivants dans ce désert... Avec la foi tout peut arriver...
Elle avait écouté Raijin attentivement tout en se délectant de son thé. Il lui parût plein de bonnes intentions. Son coeur n'avait apparement pas quitté Taps.

Raijin arrêta de bouger pendant quelques secondes en entendant ceci. Son successeur était Lulite, une dame dont il n'entendit que du bien, et qui était aussi l'épouse du renommé Argon. Mais ce qui le surprit c'est le nouveau nom de son ancienne guilde. Samouraï? Il connaissait ce métier par des légendes, mais pourêtre un samouraï il faut être sous la jugue d'un noble et ronin était plus approprié car cela signifiait, samouraï sans maitre, mais bon il n'a pas son mot à dire la dessus il ne fait plus parti du monastère pour le moment. Puis une question lui traversa l'esprit.

"Ca ne me dérange en aucun de retourner en bas de l'echelon, car se sera avec joie que je retravaillerais dure pour prendre un bon poste. Sinon j'ai une petite question un peu ingrate de ma part mais est-ce qu'à mon arrivée future je pourrai avoir une monture qu'importe la chose tout me satisferait."

Puis il plongea dans sa choppe cherchant le fond avec beaucoups de vivacité, attendant une réponse de ses anciens frère et soeur.

Raijin avair semblé tiquer quand Audric avait prononcé le mot "Samouraïs". Audric avait choisi ce mot pour dénommer cette guilde car ses membres servaient les interêts d'une noble et grande personne : TAPS. Il était leur maître...

"Une monture ?

Saches que tout membre confirmé du Monastère de Shinjoo a le privilège d'avoir d'office une monture s'il le désire.

Je dois t'avouer que je ne me souviens plus si tu as eu l'honneur d'être confirmé. Tu auras donc peut-être à passer une épreuve pour l'être. Mais nous verrons cela plus tard, avec Holantho, notre nouveau Maître des Novices."

Un messager entre soudain comme un fou dans l'auberge. Il cherche le prieur, l'aperçoit et va aussitôt à sa rencontre. Il se penche alors et semble lui parler à son oreille...

Audric, soucieux, se lève alors et fait signe à Diane de faire de même.

"Raijin, pardonne-nous, mais nous allons devoir prendre congé. Une affaire de la plus haute importance nous appelle. Nous reprendrons tout ceci quand tu seras à nouveau parmi nous.

Au revoir."

Apparemment pressés, Diane et Audric sortent précipitemment de l'auberge, laissant Raijin seul.

Diane finît rapidement sa tasse de thé.
Fît signe à Raijin et partît avec Audric. Il y avait urgence...

Voyant un messager s'adresser à Audric après ses brefs paroles, ils'empressa d'y réponde avant le départ de son interlocuteur.

"Oui j'ai été confirmé moine,mais je suis prêt à recommencer tout en bas pour montrer ma bonne volonté. Enfin je vois que vous êtes pressés et je ne vous retiens d'avantage, au bon plaisir de vous revoir à bientôt."

Et Raijin prépara ses affaires acheta quelques vivres et partit de l'auberge, avec un espoir de voir son rêve réalisé. Il alla tout de même aux temples pour prier Taps quelques heures et il rentra dans sa ligue avec un peu de tristesse d'y rentrer.